Et bien je l'ai acheté, voici l'illustration, ainsi que le 4ème de couverture :

Le jour de la fin du monde…
… Mau rentre chez lui depuis l’île des Garçons. Bientôt il sera un homme. C’est alors que la vague arrive – une vague immense, qui remorque la nuit noire dans son sillage et apporte une goélette, la Sweet Judy, qu’elle propulse dans la forêt tropicale de l’île. Lorsque le bateau finit par s’immobiliser en catastrophe, il n’a plus qu’une personne en vie à son bord (ou deux, si l’on compte les perroquets). Le village a disparu. La Nation elle-même a disparu. Il n’y a désormais plus que Mau, qui n’est guère vêtu, une fille homme-culotte, qui l’est bien trop, et des malentendus en pagaïe. Aucun ne sait ce qu’il faut faire. Ni même comment le dire. Ensemble ils doivent bâtir une nouvelle Nation à partir des morceaux de l’ancienne. Inventer une nouvelle histoire.
Mais…QUI GARDE LA NATION ? OÚ EST NOTRE BIÈRE ?… l’histoire ancienne ne va pas se laisser évincer sans réagir, du moins tant que les Grands-pères ont encore une voix. Et Mau doit regarder vers le passé avant d’affronter l’avenir. Inspiré, spirituel et imprégné du sens comique et satirique inimitable de Terry Pratchett, ce roman est une aventure formidable qui, littéralement, met le monde sens dessus dessous.
Et bien, on pourrait dire que ça se lit plutôt bien, mais que je m'attendais à quelque chose de plus "Pratchettien".
Difficile (voir même impossible) d'y trouver le style habituellement caustique de l'auteur, qu'on apprécie tant... Là on est dans le domaine du classique.
L'histoire commence sur fond de catastrophe mondiale, dans une europe du XIXe quelque peu remaniée. Des navires quittent la vieille Europe et ses épidémies pour faire route vers les nouveaux monde. Le héros est un jeune insulaire, Mau, qui va grandir tant bien que mal, sur les ruines de sa propre civilisation qui lui réserve tout de même quelques surprises ésotériques.
Je n'en dis pas beaucoup plus, car je tremperai direct dans le spoiler (et le 4ème de couverture est déjà éloquent).
Donc un roman plutôt étonnant de la part de l'humoriste le plus connu de la perfide Albion, façon aventure à la Robinson. Mais je me répète, ça se lit bien.
