La guerre olympique est la version "guerre froide" des jeux du cirque. 2 blocs (les blancs libéraux et les rouges socialistes), s'affrontent dans des épreuves toutes plus violentes les unes que les autres. La camp des vaincus se voit infligé une peine de 10 millions d'éxécutions capitales, ce qui permet de désengorger les prisons et de faire disparaître contestataires et opposants politiques. C'est une sorte de Koh Lantha mais avec des vrais morceaux de cadavres dedans.Comment concilier la paix mondiale, le chauvinisme, le contrôle de la démographie, la lutte contre la délinquance et l'amour du sport ? C'est simple... Tous les deux ans sera déclarée la guerre olympique. Des épreuves mortelles où tous les coups sont permis. Pénalité des vaincus ? Dix millions de morts dans leur camp, choisis parmi des déviants dont le cerveau est piégé à l'aide d'une mini-bombe. Quelle belle invention ! Pourquoi n'y a-t-on pas pensé plus tôt ?
On va ainsi suivre les destinées de Pietro Coggio, champion français et véritable bête de combat dopée aux amphètaminese. De Yanni Bonnefaye, contestaire français faisant partie de la charette des condamnés en cas de défaite du camp blanc. Et de son "homologue" du camp rouge Mager Cszorblovski.
Sous cette couverture très grand spectacle, se cache un discours beaucoup plus politique sur la manipulation des masses, et le contrôle de la pensée.
Un propos intelligent à défaut d'être toujours passionnant. Les passages avec Yanni et Mager n'étant pas aussi prenant que les épreuves de Pietro qui sont tout en "sang, sueur et larmes".
