Ayant comme beaucoup adoré le film, c’est non sans craintes que j’ai entamé le livre à l’origine du chef d’œuvre de Ridley Scott. Pour tout dire j’avais peur que le livre ne tienne pas la comparaison face au film.L'androïde Nexus 6 n'est pas un simple robot. Son intelligence est bien supérieure à celle de certains êtres humains. Et parce qu'ils ne supportaient plus l'âpreté de la vie sur Mars, huit d'entre eux ont assassiné leurs gardiens avant de s'enfuir sur Terre.
La brigade spéciale des blade runners a mis Rick Deckard, son meilleur chasseur d'androïdes, sur l'affaire. Les renégats seront difficiles à coincer, même avec le test standard... Mais la paie proposée devrait lui permettre de concrétiser son rêve : remplacer son simulacre électrique de mouton par un vrai !
Cependant, quand surgit face à lui la belle Rachel, toutes ses certitudes sont remises en cause...
J’avais tort. Le film transcende le livre.
Chose étonnante le film est loin d’être fidèle à son modèle. Même si le cadre reste identique, il occulte une multitude de concepts pourtant forts intéressants. Comme l’orgue d’humeur par exemple, instrument qui permet de se programmer une attitude pour la journée à venir. Les boîtes à empathie, quant à elle, permettent de fusionner spirituellement avec un prophète virtuel, Wilbur Mercer qui a le don de soulager l’âme. Et enfin, les animaux vivants sont l’objet d’une véritable vénération et sont devenus un symbole de réussite sociale. La Terre ayant été l’objet d’une guerre nucléaire, la gente animale a quasiment disparue.
Somme toute on a un peu l’impression d’avoir 2 histoires parallèles se déroulant dans le même univers.
J’ai donc été agréablement surpris par ce court roman (seulement 250 pages). Même si je lui préfère la version cinématographique, ça n’en reste pas moins une lecture fort agréable. Ne serait-ce que pour le « jeu des différences » qu’il permet.