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Sans Parler du Chien / Connie Willis

Posté : 08 déc. 2006, 15:05
par Mimi
Pour ma part je garde un excellent souvenir du "grand livre" et de "sans parler du chien"...

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Posté : 11 déc. 2006, 19:37
par Vardamir
Sans parler du chien est un CHEF-D'OEUVRE sans égal (ou presque).
Un jour il faudrait que j'en lise d'autres de cet auteur...

Posté : 12 déc. 2006, 00:20
par Durandal
Bon, alors sans parler du chien, parlons du chat !

...

Oui, je sias c'est pourri et alors ?

Sinon, si ça parle pas de chien, ça parle de quoi ce bouquin ?

Posté : 12 déc. 2006, 20:24
par WolfRider
Du temps ! :lol:

Posté : 12 déc. 2006, 22:16
par Vardamir
En fait c'est un genre de pastiche de Trois hommes dans un bateau dont le sous-titre était Sans parler du chien (car en plus des héros il y avait un chien sur le bateau...)

Posté : 12 déc. 2006, 23:58
par Durandal
Marrant comme ça m'aide ces réponses...

Bon allez, mois je vais parler à mon chien, comme ça au moins je srai de quoi ça parle ^^

Posté : 13 déc. 2006, 10:52
par Mimi
Le seul conseil à donner c'est de le lire......vachement trop top génial.....
ça parle de voyage dans le temps de recherche d'objet de changement du temps du blitz de l'ère victorienne de problème de santé et quand même du chien :lol:

Posté : 13 déc. 2006, 20:03
par Vardamir
Mais je te rassure Durandal dans ce livre le problème reste le chat (si si je t'assure).

Posté : 13 déc. 2006, 21:04
par Durandal
Ca a l'air d'etre tordu ce bouquin, mais tordu...

Je snes que je vais le fuir...

De plus mes stats m'appellent... :(

Posté : 14 déc. 2006, 12:21
par Mimi
Voici un petit résumé 8)


Au XXIe siècle, le professeur Dunworthy dirige une équipe d'historiens qui utilisent des transmetteurs temporels pour voyager dans le temps. L'un d'entre eux, Ned Henry, enquête sur la cathédrale de Coventry, détruite par un raid aérien nazi. Un roman qui vous fera remonter le temps et peut-être même vous y perdre....
Mot de l'éditeur

Au XXIe siècle, le professeur Dunworthy dirige une équipe d'historiens qui utilisent des transmetteurs temporels pour voyager dans le temps. Ned Henry, l'un deux, effectue ainsi d'incessantes navettes vers le passé pour récolter un maximum d'informations sur la cathédrale de Coventry, détruite par un raid aérien nazi. Or c'est à ce même Henry, épuisé par ses voyages et passablement déphasé, que Dunworthy confie la tâche de corriger un paradoxe temporel provoqué par une de ses collègues, qui a sauvé un chat de la noyade en 1888 et l'a ramené par inadvertance avec elle dans le futur. Or l'incongruité de la rencontre de ce matou voyageur avec un chien victorien pourrait bien remettre en cause... la survie de l'humanité !"

Bref résumé sur le site de la Fnac

Posté : 14 déc. 2006, 12:22
par Mimi
Au fait, j'adore les chats. :D

Posté : 14 déc. 2006, 21:21
par WolfRider
Alors c'est extraordinaire un résumé qui réussi à être fidèle au livre sans le spoiler éhonteusement !
Bien des éditeurs devraient en prendre de la graine pour leur 4e de couv' !

Posté : 27 mai 2007, 20:04
par muaD
Je viens de finir "Sans parler du chien" et je trouve que c'est un excellent livre.
Une histoire originale, pas mal d'humour, un style plaisant, des personnages attachants, tout est réuni pour en faire un grand livre. Pas un chef d'oeuvre à mon avis mais un bouquin à lire quand on aime bien les histoires de voyages dans le temps.

Posté : 28 mai 2007, 02:13
par WolfRider
muaD a écrit :Je viens de finir "Sans parler du chien" et je trouve que c'est un excellent livre.
Une histoire originale, pas mal d'humour, un style plaisant, des personnages attachants, tout est réuni pour en faire un grand livre. Pas un chef d'oeuvre à mon avis mais un bouquin à lire quand on aime bien les histoires de voyages dans le temps.
T'as tout compris à Connie Willis : l'humour, le style, les persos, tout ce qui en fait, ama, une très grande écrivaine. Franchement passer à coté de Connie Willis c'est passer à coté d'un grand moment de literrature, quelque soit le genre ou sous-genre !

Re: Sans Parler du Chien / Connie Willis

Posté : 16 août 2011, 15:13
par tam-tam
Image

Jouissant d’une excellente réputation, j’ai souvent tourné autour de ce roman sans jamais me décider à le commencer. Et bien je peux vous annoncer tout de suite que je n’aurais pas dû attendre aussi longtemps !

Ned Henry est un voyageur de l’histoire. Il est membre d’un office d’historiens qui explorent le passé à des fins pédagogiques grâce à une machine à remonter le temps. Les règles du voyage dans le temps sont simples, il ne faut sous aucun prétexte modifier le cours de l’histoire sous peine de créer un paradoxe temporel aux conséquences désastreuses. Le moindre détail a son importance. Juste un exemple : Empêcher la rencontre entre deux personnes destinées à vivre une belle histoire d’amour c’est aussi empêcher la naissance des bébés qui vont avec cette belle romance. Et si ce bébé devait devenir par la suite Napoléon ou Hitler, c’est la face du monde qui en deviendrait complètement changée.

Et justement, Ned va être envoyé à la rescousse d’une de ses consœurs pour tenter de réparer le paradoxe temporel qu’elle a créé en sauvant de la noyade un pauvre chat à l’époque victorienne. Mais mal préparé et déphasé par un nombre excessif de voyages dans le temps Ned va encore complexifier la situation par ses maladresses et sa mémoire fragmentaire au lieu de la résoudre. Sa mission commence donc comme un fiasco et il devra faire appel à toutes ses capacités pour se sortir du bourbier dans lequel il s’est fourré.

Le ton du récit est très léger, il y a beaucoup d’humour dans la prose de Connie Willis. Un humour très fin, à l’anglaise serai-je tenté de dire. Il est particulièrement amusant d’observer les gesticulations de Ned qui tente désespérément de redresser une situation qui lui échappe de plus en plus. Ses quêtes seront multiples: retrouver un chat, empêcher un mariage, en provoquer un autre, trouver une potiche… Rien de très chevaleresque et pourtant Ned n’en est pas moins un héros à part entière.

Ce roman donne aussi l’occasion à Connie Willis de dresser une caricature féroce de la société victorienne. Les aristocrates « made in England » sont dépeints comme des individus futiles, crédules, précieux et incapables. Au contraire de leurs domestiques sans qui leur petit monde ne tournerait plus. Quelques chapitres sont véritablement extraordinaires : la séance de spiritisme, la partie de croquet et la brocante. Qu’est ce que j’ai pris du plaisir à lire ce bouquin ! Cela faisait vraiment très longtemps que je n’avais pas autant souri grâce à un livre.

Alors voilà, si vous recherchez un livre original, drôle et finement écrit, Sans parler du chien est incontestablement fait pour vous.