La Terre se meurt sous la menace du Soleil sur le point d'exploser. À sa surface s'étend une immense jungle peuplée de végétaux qui se sont peu à peu adaptés à cet environnement hostile. Les derniers descendants de l'espèce humaine tentent tant bien que mal d'échapper aux nombreux périls qui les entourent. Gren, un enfant-homme séparé de son clan, part à l'aventure et, en affrontant diverses espèces végétales, le plus souvent mortelles, découvrira certains des secrets de ce nouveau monde, intégralement vert.
Classique de la science-fiction, Le Monde Vert nous entraîne dans un futur lointain, étrange et familier à la fois. Un roman couronné par le prix Hugo en 1962 mais qui, à l'heure des dérèglements climatiques annoncés, est toujours d'actualité, tout en réussissant à rester optimiste.
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Je l'ai fini il y a quelques jours, dans le cadre d'une lecture commune (de moi-même, je ne crois pas que je me serais jamais laissée tenter). Bon, contrairement à ce que j'ai craint, je l'ai lu très vite, mais j'avoue que je me suis réjouie qu'il soit aussi court. Je pense que c'est clair pour moi qu'Aldiss ne sera jamais l'un de mes écrivains préférés. Son style ne me convient absolument pas, je ne m'y retrouve pas du tout.
Je tire pourtant chapeau bas à son imagination, car le concept du monde vert en lui-même, avec sa "faune" et sa flore grouillante de vie et d'activité m'avait beaucoup intrigué à la base.
Pourtant, je n'ai pas réussi à y adhérer, que ce soit à l'histoire comme aux personnages. L'une, parce que les théories développées par l'auteur ont fini par franchement m'amuser au fil du livre tellement elles me paraissaient partir dans l'invraisemblable (Ca m'a un peu fait penser à "La forêt d'Iscambe" de Christian Charrière); et les autres parce que je n'ai réussi à m'attacher à aucun d'eux. Etant une simple composante du monde vert, ils n'ont pas réussi à m'émouvoir et c'est avec un détachement mâtiné d'amusement que j'ai donc fini le livre; ce qui était mieux que ce à quoi je m'attendais, à savoir m'ennuyer du début à la fin, mais bon, je pense qu'avec "Helliconia", je m'en tiendrai à là pour cet auteur.
