
Case est un Hacker professionnel. Dans la panoplie de services qu’il rend à ses clients, il peut extorquer des informations, enrhumer des systèmes de sécurité, trifouiller des comptes bancaires… Rien que de l'illégal quoi.
Tout se passe bien pour lui jusqu’au jour où il tente de doubler son employeur du moment. Celui-ci n’apprécie pas vraiment et en représailles lui grille le système nerveux. Case devient alors incapable de retourner sur la « Matrice ». Il devient alors un zonard violent, tuant parfois pour s’acheter sa dope.
Une seconde chance s’offre à lui le jour ou Armitage, un mystérieux commanditaire, lui propose une opération chirurgicale lui permettant de restaurer son système nerveux en échange d’une intrusion dans les systèmes de défense de la méga-corpo Tessier-Ashpool.
Evidement Case n’hésite pas une seconde. Mais rien ne sera simple et Armitage a un passé des plus trouble.
Ce court roman a eu l’effet d’une bombe quant il est sorti en 1983. C’est lui qui a créé le courant littéraire « Cyberpunk ». Avec le recul on s’aperçoit que Gibson était un visionnaire. Les auteurs d’aujourd’hui lui doivent tout : la matrice, les constructs, les virus, les glaces, la police du net…
L’histoire en elle-même n’est pas extra par contre. Assez confuse, faut s’accrocher pour suivre. En même temps là n’est pas l’intérêt du bouquin, c’est l’atmosphère qui prime. Ambiance fin de siècle, décadence, où multimilliardaires côtoient la déchéance la plus crasse.
Le roman a bien vieilli. Mis a part au niveau de certains dialogues. Par exemple les bad boys qui se la jouent rebelle ne peuvent pas s’empêcher de mettre des « mec » partout dans leurs phrases.
Ecoute moi bien mec!
Eh mec fait gaffe à ce que tu fais.
C’est la vie mec !
Tu vois ce mec, mec? C'est pas un mec comme les autres.
Les « mecs » on les compte par paquets de 12

Alors les mecs
