Quatrième de couverture
Dorian et Solyane, frère et sœur jumeaux, vivent une jeunesse dorée entre les murs de la cité de Syrdahar, oasis survivant depuis des temps immémoriaux au milieu des Terres Bleues, un désert infranchissable où règnent la mort et la désolation. Jusqu'au jour où leur don de prémonition leur annonce la destruction imminente de la cité. Alors contraints de fuir, les deux enfants vont devoir traverser les Terres Bleues, première étape sur le chemin de la formidable aventure qui les attend.
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J'ai lu le premier tome de ce cycle alors que j'avais une douzaine d'années (mazette ça remonte^^). J'ai été complètement éblouie, subjuguée, bref un immense coup de cœur. J'ai du le relire un nombre de fois ridiculement élevé et j'étais si bien hypnotisée par Dorian et Solyane, les héros des deux premiers tomes qu'il m'a fallu plus de dix ans pour m'apercevoir qu'il y avait une suite XD.
En tout, il y a donc quatre tomes en version broché (la version poche en compte 3).
Les deux premiers se concentrent sur Dorian et Solyane, (un frère et une sœur avec des liens et des sentiments pas vraiment fraternels
) qui depuis leur enfance se font tirailler dans tous les sens en plein milieu d'un mystère plus épais qu'un fog londonien (et aussi dangereux que La brume de Stephen King^^). Je n'en dis pas plus sur les deux autres tomes parce que ça dévoilerait pas mal de choses sur les deux premiers (et d'ailleurs j'insiste, si vous comptez lire le cycle, ne lisez pas les résumés des autres tomes à l'avance si vous ne voulez pas tout vous faire spoiler !)
mais disons que c'est vraiment dans la même veine.
Beaucoup de lecteurs classent ces livres en Fantasy ou en Fantastique parce que les personnages possèdent des pouvoirs qui passent pour magiques dans le récit. Personnellement, je ne les verrai pas ailleurs qu'en SF/Anticipation, du post-apocalyptique pour être précise.
L'auteur a une imagination très fertile, surtout au niveau descriptions, lesquelles sont très riches, détaillées et on a une vision très complète du monde où évoluent ses personnages.
Quant à ses derniers, ils sont à la fois le point faible et le point fort du cycle. Si on aime le genre grand, beau, fort, musclé, charismatique, champion du Bien et tutti quanti, pas de problème, c'est du tout en un. En cas contraire, il faut vite développer son immunité contre les Gary Stu. XD
A douze ans, je vous aurais sans doute dis que c'était le livre du siècle. Avec le recul et bôcou bôcou d'autres lectures plus tard, je le décrirais comme étant un tantinet classique, mais avec un style très efficace et beaucoup d'actions, de quoi passer un très agréable moment de lecture.
Catlinel!
Et au fond de moi, une petite voix non-objective a toujours envie de crier que "Phénix" est un pur chef-d'œuvre. 
