En poche chez folio-SF
Il paraît qu'ils ont "pilonné" toute la première fournée à cause de la couv'
(je ne l'ai pas trouvée sur le net-dommage!)
une uchronie donc, parait aussi qu'un "journaleux" a pris ça au 1er degré
Et si... Hitler avait émigré au USA en 1935, était devenu illustrateur puis auteur de SF?
il aurait même écrit un roman : "les seigneurs du svastika"
c'est "ça" qu'on lit! on retrouve transposé, toute la trame historique et idéologique du 3 ème reich...
Mais... le plus dur à supporter -avec la volontaire nullité de l'écriture...-
c'est de reconnaître des éléments bien fréquents dans la SF et la fantasy (Goodkind, t'es visé!)
Et il insiste sur le "décorum", le Spinrad...
Effet garanti! : la nausée... jusqu'à la splendide post-face en pastiche
Rêve de Fer / Norman Spinrad
Rêve de Fer / Norman Spinrad
lectures en cours : Par delà la lue bleue de simon Green
vision : le Prisonnier
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Re: Rêve de fer de Norman Spinrad
Faudrait qu'un jour je me mette à cet auteur que beaucoup disent incontournable...
Ta présentation me fait un peu penser au Maître du haut château de Dick.
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- Toon
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Re: Rêve de fer de Norman Spinrad
Jack Baron et l'eternité, Le printemps Russe, Les années fléaux, Rock machine... Tout ca c'est génialissisme
Re: Rêve de Fer / Norman Spinrad
Fini aujourd'hui.
Alors alors, comme tu dis, Arsenie, j'ai rarement lu un livre qui m'ait autant donné la nausée mais c'est tout à l'honneur de son auteur. De base, il faut se battre pour accrocher au principe, lire un livre écrit par le cerveau malade qu'aurait été Hitler (mauvais) écrivain de SF. Paradoxalement, ce ramassis de délires hallucinants (faudrait compter combien de fois les mêmes thèmes sont matraqués jusqu'à l'overdose) permet peut-être mieux de réaliser ce qu'était le mode de pensée nazi que ne le ferait une froide leçon d'histoire. Là, il n'y a aucun filtre, aucune mise à distance, on se prend toute cette idéologie nauséabonde dans la tronche, à se demander comment on va se dépêtrer de cette horreur. Vous l'avez compris, ce ne fut pas une lecture agréable mais très intéressante.
Ensuite, il y a la caricature de la SF-Fantasy qui fait bien mal (opposition manichéenne entre les peuples supérieurs, toujours beaux et dans leur bon droit, et les "autres", grouillantes multitudes de créatures inférieures souvent laides et démoniaques). Pour le moment, ça me laisse un goût bien amer dans la bouche, ça va sans doute se décanter mais du coup, il est possible que je sois un peu plus critique à l'avenir avec la trame bien classique des héros gentils car nés dans un peuple de roxxors et les méchants nés méchants car tout leur peuple est pourri jusqu'à la moëlle juste... parce que. Ce n'est pas un énorme point Godwin mais j'ai été un peu traumatisée de découvrir que la fantasy bien manichéenne que je lisais jusque là sans jugement autre que esthétique (le manichéisme, ça fait des histoires nulles) pouvait être lue avec une intention toute différente et bien plus inquiétante.
Alors alors, comme tu dis, Arsenie, j'ai rarement lu un livre qui m'ait autant donné la nausée mais c'est tout à l'honneur de son auteur. De base, il faut se battre pour accrocher au principe, lire un livre écrit par le cerveau malade qu'aurait été Hitler (mauvais) écrivain de SF. Paradoxalement, ce ramassis de délires hallucinants (faudrait compter combien de fois les mêmes thèmes sont matraqués jusqu'à l'overdose) permet peut-être mieux de réaliser ce qu'était le mode de pensée nazi que ne le ferait une froide leçon d'histoire. Là, il n'y a aucun filtre, aucune mise à distance, on se prend toute cette idéologie nauséabonde dans la tronche, à se demander comment on va se dépêtrer de cette horreur. Vous l'avez compris, ce ne fut pas une lecture agréable mais très intéressante.
Ensuite, il y a la caricature de la SF-Fantasy qui fait bien mal (opposition manichéenne entre les peuples supérieurs, toujours beaux et dans leur bon droit, et les "autres", grouillantes multitudes de créatures inférieures souvent laides et démoniaques). Pour le moment, ça me laisse un goût bien amer dans la bouche, ça va sans doute se décanter mais du coup, il est possible que je sois un peu plus critique à l'avenir avec la trame bien classique des héros gentils car nés dans un peuple de roxxors et les méchants nés méchants car tout leur peuple est pourri jusqu'à la moëlle juste... parce que. Ce n'est pas un énorme point Godwin mais j'ai été un peu traumatisée de découvrir que la fantasy bien manichéenne que je lisais jusque là sans jugement autre que esthétique (le manichéisme, ça fait des histoires nulles) pouvait être lue avec une intention toute différente et bien plus inquiétante.