
Quatrième de couverture
En apparence. c'est un paradis de vertes prairies et de montagnes riches en minerai. Mais les plaisirs de ce monde-la sont interdits aux humains. Car ici. tous les animaux, des minuscules vally-boos et willy-wisps aux féroces chats gobelins, projettent par télépathie des images qui rendent les hommes fous. Lesquels doivent se terrer dans des villes fortifiées. Seuls sont libres et protégés les Cavaliers, rares privilégiés élus par les tout-puissants Etalombres : fascinés par la complexité de la psychologie humaine, ces derniers pénètrent dans les rêves des hommes et des femmes et choisissent leur partenaire pour former avec lui (ou elle) un couple indissociable. Hélas. les émotions propres aux humains peuvent être destructrices et ces couples ont parfois du mal à les maîtriser. Ainsi. quand une Cavalière et sa jument sont tuées, le désespoir et la fureur de Guil, son amant, sont ressentis par tous les Etalombres. Bientôt la violence explose, menaçant la survie de ce monde étrange.
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J'ai été carrément séduite par l'originalité de cette histoire. C'est l'un des rares livres que j'ai lu où l'appel de la nature et de la vie sauvage était considéré comme impropre, impur et dangereux, tout en étant paradoxalement la seule défense efficace. Le dilemme rencontré est entier, et j'aime beaucoup la façon dont l'auteur exploite cet aspect du livre.