L'Ecorcheur / Neal Asher
Posté : 29 sept. 2008, 08:09
L’écorcheur – Pocket – 561 pages
Spatterjay est une planète océan parsemée de quelques rares atolls et archipels. C’est surtout une planète où la faune marine est très bien pourvue en dents, pinces et autres appendices destinés à mâcher, déchirer ou mastiquer… Pas évident de survivre dans un tel monde pour le commun des mortels.
Sauf que les Hoopers (les habitants de Spatterjay) ont été contaminés par un virus qui les rends quasiment immortels, insensibles à la douleur et dotés d’une force herculéenne (oui, tout ça). Alors dans ces conditions là forcément ça compense, et les monstres aquatiques n’ont qu’à bien se tenir.
Spatterjay est un monde brutal emprunt d’une certaine poésie que l’esprit débordant d’imagination de Neal Asher rend crédible. Un peu à la manière d’un China Miéville, ce roman déborde d’inventivité, c’est un vrai régal. Juste un exemple : Les voiles des bateaux, que l’on appelle capture-les-vents, sont vivantes. Les vieux capitaines doivent les convaincre de bien vouloir s’installer sur leurs vaisseaux, contrat de travail à l’appui.
Et l’histoire me direz vous ! Sans révolutionner le genre elle reste d’honnête facture, bien que prévisible sur la fin. On suit les aventures de Keech, un flic mort il y a 700 ans et ressuscité, bien décidé à se venger de ceux qui l’ont tué, Erlin, une mystérieuse jeune femme, et Janer un humain employé pour d’obscures raisons par une « ruche », il a une petite boîte fixée sur son épaule qui contient 2 frelons lui donnant les instructions de la ruche. Pour différents motifs ils vont se lancer à la poursuite de l’écorcheur, un être terrible dont le corps est perdu au fin fond d’un archipel et la tête est enfermée dans un coffre à l’autre bout de la planète.
Bien que portant une étiquette SF, le roman a une forte connotation fantasy je trouve. Certes, il y a bien des règlements de comptes à coups de rail guns et de roquettes hallucinothermiques, mais l’ambiance générale fait plus penser à Pirates des Caraïbes. Je vous mets la couverture de l’édition grand format car je la trouve magnifique et qu’elle reflète bien l’ambiance du livre, contrairement à la couverture du poche pas folichonne pour le coup.
Malheureusement il y a un gros point négatif, c’est le style de l’auteur : imprécis, voire même contradictoire par moment. Cela n’a toutefois pas freiné mon enthousiasme.
Inventif, original, dense, il y a du génie chez Neal ASHER ! Un livre-univers épatant.
Spatterjay est une planète océan parsemée de quelques rares atolls et archipels. C’est surtout une planète où la faune marine est très bien pourvue en dents, pinces et autres appendices destinés à mâcher, déchirer ou mastiquer… Pas évident de survivre dans un tel monde pour le commun des mortels.
Sauf que les Hoopers (les habitants de Spatterjay) ont été contaminés par un virus qui les rends quasiment immortels, insensibles à la douleur et dotés d’une force herculéenne (oui, tout ça). Alors dans ces conditions là forcément ça compense, et les monstres aquatiques n’ont qu’à bien se tenir.
Spatterjay est un monde brutal emprunt d’une certaine poésie que l’esprit débordant d’imagination de Neal Asher rend crédible. Un peu à la manière d’un China Miéville, ce roman déborde d’inventivité, c’est un vrai régal. Juste un exemple : Les voiles des bateaux, que l’on appelle capture-les-vents, sont vivantes. Les vieux capitaines doivent les convaincre de bien vouloir s’installer sur leurs vaisseaux, contrat de travail à l’appui.
Et l’histoire me direz vous ! Sans révolutionner le genre elle reste d’honnête facture, bien que prévisible sur la fin. On suit les aventures de Keech, un flic mort il y a 700 ans et ressuscité, bien décidé à se venger de ceux qui l’ont tué, Erlin, une mystérieuse jeune femme, et Janer un humain employé pour d’obscures raisons par une « ruche », il a une petite boîte fixée sur son épaule qui contient 2 frelons lui donnant les instructions de la ruche. Pour différents motifs ils vont se lancer à la poursuite de l’écorcheur, un être terrible dont le corps est perdu au fin fond d’un archipel et la tête est enfermée dans un coffre à l’autre bout de la planète.
Bien que portant une étiquette SF, le roman a une forte connotation fantasy je trouve. Certes, il y a bien des règlements de comptes à coups de rail guns et de roquettes hallucinothermiques, mais l’ambiance générale fait plus penser à Pirates des Caraïbes. Je vous mets la couverture de l’édition grand format car je la trouve magnifique et qu’elle reflète bien l’ambiance du livre, contrairement à la couverture du poche pas folichonne pour le coup.
Malheureusement il y a un gros point négatif, c’est le style de l’auteur : imprécis, voire même contradictoire par moment. Cela n’a toutefois pas freiné mon enthousiasme.
Inventif, original, dense, il y a du génie chez Neal ASHER ! Un livre-univers épatant.