Aztechs / Lucius Shepard
Posté : 14 juil. 2008, 18:38
Aztechs / Lucius Shepard
J’ai lu
Ce n’est pas de la SF, c’est de la littérature… Oh, c’est de la SF aussi, si vous voulez, pourquoi pas. Comme Kipling. Car, quoiqu’en dise le quat’ de couv, SHEPARD est beaucoup plus près d’un Kipling que d’un Garcia Marquez, mais nous n’allons pas nous battre là-dessus.
AZTECHS est un recueil de nouvelles, de très grande qualité. C’est même du très sérieux.
Dans un monde déliquescent, pauvre et violent (le notre, mais vous l’aviez reconnu), des personnages pathétiques se retrouvent confrontés à des réalités qui les dépassent et qui les transforment. Minables marionnettes tentant de survivre ou Monsieur ‘Tout le monde’, ils deviennent tous des pantins magnifiques sous la plume de Monsieur SHEPARD.
A cet effet la première nouvelle est une merveille du genre ou l’on débute à la frontière mexicaine dans un environnement classique ultra-violent, pour finir entre les IA, le mysticisme et la rédemption. Sans compter l’amour. Il est fort le Lucius.
Mais toutes les nouvelles ne se terminent pas aussi bien. Assez curieusement, l’on retrouve fréquemment des accents Lovecraftiens à la fin de certaines d’entre elles :
‘…poussé par des choses que je savais et d’autres que je ne pourrais jamais savoir, je la suivie’ (Ariel), ‘…. D’une façon ou d’une autre, j’en aurais bientôt le cœur net’ (Le rocher aux crocodiles).
L’être face à l’inconnaissable, l’insaisissable, taraudé par des questions qui restent à jamais sans réponse, ou lorsque la réalité se dévoile, celle-ci est d’une telle fulgurance qu’elle détruit la raison.
Allez-y, c’est tout bon. Mais ce n’est pas du Conan, hein !
Au passage, je pense que pour commencer Shepard, ce livre est le meilleur choix.
J’ai lu
Ce n’est pas de la SF, c’est de la littérature… Oh, c’est de la SF aussi, si vous voulez, pourquoi pas. Comme Kipling. Car, quoiqu’en dise le quat’ de couv, SHEPARD est beaucoup plus près d’un Kipling que d’un Garcia Marquez, mais nous n’allons pas nous battre là-dessus.
AZTECHS est un recueil de nouvelles, de très grande qualité. C’est même du très sérieux.
Dans un monde déliquescent, pauvre et violent (le notre, mais vous l’aviez reconnu), des personnages pathétiques se retrouvent confrontés à des réalités qui les dépassent et qui les transforment. Minables marionnettes tentant de survivre ou Monsieur ‘Tout le monde’, ils deviennent tous des pantins magnifiques sous la plume de Monsieur SHEPARD.
A cet effet la première nouvelle est une merveille du genre ou l’on débute à la frontière mexicaine dans un environnement classique ultra-violent, pour finir entre les IA, le mysticisme et la rédemption. Sans compter l’amour. Il est fort le Lucius.
Mais toutes les nouvelles ne se terminent pas aussi bien. Assez curieusement, l’on retrouve fréquemment des accents Lovecraftiens à la fin de certaines d’entre elles :
‘…poussé par des choses que je savais et d’autres que je ne pourrais jamais savoir, je la suivie’ (Ariel), ‘…. D’une façon ou d’une autre, j’en aurais bientôt le cœur net’ (Le rocher aux crocodiles).
L’être face à l’inconnaissable, l’insaisissable, taraudé par des questions qui restent à jamais sans réponse, ou lorsque la réalité se dévoile, celle-ci est d’une telle fulgurance qu’elle détruit la raison.
Allez-y, c’est tout bon. Mais ce n’est pas du Conan, hein !
Au passage, je pense que pour commencer Shepard, ce livre est le meilleur choix.