Les chemins de Khatovar

Les âmes dans la grande machine – Sean McMullen
Ailleurs & Demain, réédition en poche. 2 tomes.

‘Les âmes dans la grande machine’ est un livre assez vertigineux, surtout sur le plan des idées.

Les faits : après une tentative ‘next gen’ de gérer le réchauffement climatique, grâce à une nanostructure en orbite, le projet foire totalement et plonge l’humanité dans le chaos et la barbarie. (Depuis que je lis de la SF, j’ai arrêté le JT de 20H afin d’éviter un suicide prématuré. Trop c’est trop).

En lieu et place de l’ancienne Australie, de nouvelles sociétés voient le jour mais leur développement est limité par nos petites bébètes en orbite qui ne supportent pas le moindre composant électronique. Un rayon calorifique sert à faire respecter la loi. Simple et efficace.

Donc, pas d’ipod, iphone, de DS…. Un monde barbare, on vous dit.

Comme si cela ne suffisait pas, un phénomène étrange se produit à intervalle régulier : l’appel qui produit un effet ‘lemming’ sur les êtres vivants, qui finissent par disparaître loin dans le sud.

Mc Mullen nous décrit donc une société bloquée et tenue de respecter une impitoyable limite technologique. Limite que contournera Zarvora Cybeline en imaginant un ordinateur très original. Ordinateur bien utile pour conserver le pouvoir et gagner les guerres. Mais un danger bien plus important se profile à l’horizon…. Que va-t-il se passer? Suspense…

L’effet : bien, franchement bien. J’adore les grandes idées et Mr McMullen assure comme il faut. C’est également le cas pour ses sociétés alternatives. Un peu moins pour les personnages dont les moteurs psychologiques sont parfois un peu confus, voir simpliste( ?). Quelques prises de pied dans le tapis.

En tout cas, c’est grand et ça fait du bien. En poche, c’est cadeau.

ça me tente bien!
mon geek de fils veut aller en Australie pour son stage....
en principe, sa méééére a du lui éviter des gènes de lemming

T1 - Le calculateur

Un roman steampunk assez original même si le rythme de l'histoire soufre de lenteurs et de longeurs. Des idées intéressantes sur un monde sans électicité. Je vous laisse allez découvrir les trains galères ou la communication par téléphotes. Plein de choses ne sont qu'esquissées dans ce premier volume et pourraient pousser à se jeter sur la suite : Que veut réellement Zarvora, jeune femme très intelligente qui a fabriquée un ordinateur sans courant ! Qu'est-ce que l'appel ?

Un livre de SF plaisant mais je trouve qu'il lui manque ce zeste d'humanisme qui fait passer le bon roamn dans la catégorie des chefs d'oeuvre. Je lirais sans doute la suite et fin mais pas tout de suite.

En l'an 2232 de notre ère a commencé le Grand Hiver, dont nul ne sait plus, dix-sept siècles plus tard, s'il a résulté d'un changement climatique, d'un échange nucléaire ou d'une tentative ratée pour remédier à l'effet de serre. La civilisation a failli disparaître avec l'humanité. Mais en l'an 1696 de la nouvelle ère, celle du déclin du Grand Hiver, dans ce qui fut jadis l'Australie, Zarvora Cybeline, guère plus de vingt ans, aussi douée pour les mathématiques que pour les sports de combat, lit dans le ciel le retour imminent d'un Grand Hiver. Forte de ses dons variés, elle conquiert rapidement le rôle envié de Grand Livre de Rochester et entreprend de construire une étrange machine, le Calculeur. C'est un ordinateur, mais faute de composants électroniques, Zarvora se sert d'humains, les âmes dans la Grande Machine. Car il n'y a pas d'électricité dans ce monde où toute machine d'une certaine taille est détruite par un rayon venu du ciel. Et où un mystérieux Appel entraîne régulièrement les humains vers une mort quasi certaine.
Ce roman, l'un des plus originaux des dernières décennies, est à la fois une épopée, une sorte d'uchronie où se sont développées des technologies étranges, et le tableau d'un monde où seuls survivent les indomptables.
Sean McMullen est la nouvelle révélation de la science-fiction australienne.