A Deux Pas du Néant / Tim Powers
Posté : 28 févr. 2008, 19:19
Einstein a découvert un secret terrifiant, une arme ( ?) absolue. Charlie Chaplin est dans le coup. La grand-mère de Franck aussi. Et bien sur Franck lui-même, sa fille et un petit peu de famille accessoire. Sans compter le Mossad et une secte millénariste. J’oubliais également Franck, enfin l’autre Franck, le même, enfin pas tout à fait… Vous m’avez bien suivi ?
Non ? C’est normal, c’est le Power’s Effect dans toute sa splendeur.
Pour redescendre un peu, je vais faire à mon niveau, en essayant de limiter le spoil (pas facile). Franck a une grand-mère sympathique qui a la curieuse idée de mourir à 800 km de l’endroit ou elle était réellement. Cet évènement surprenant oblige Franck et sa fille à chercher une explication plus ou moins rationnelle et à mener une enquête… Ils trouveront sur leur chemin le Mossad ainsi qu’une secte Millénariste. En effet cette brave dame possédait la machine ultime qui mixe le temps et l’espace plus rapidement qu’un robot dans la purée. L’héritage Einsteinien. Ils trouveront également des ‘démons’, un personnage troublant, l’ombre de Chaplin et des tonnes d’ennuis, car qui joue avec le temps récolte la tempête (Shakespeare).
Résultat ? Mitigé, mitigé. Tim Powers, nous montre une fois de plus qu’il est capable, à partir de personnages existants de monter une histoire délirante et cohérente, sans basculer dans le verbiage mystico-hard-science. Et de retomber sur ses pieds.
Par contre, je reste beaucoup plus dubitatif quant on me parle d’érudition sauf si citer Shakespeare à tour de bras correspond à cette définition. C’est vrai que connaitre un auteur si méconnu… En plus ils sont une foultitude à le citer ce gars là. Un traumatisme pré-pubère pendant la scolarité peut-être ? Il connait Charlie Chaplin, aussi. Bluffant, non ?
Plus sérieusement, j’ai ressenti l’ensemble du livre comme un huis-clos déconnecté du réel alors que c’est exactement l’inverse qui est recherché. C’est trop lisse, trop bien manufacturé, trop bien découpé, le reste du monde n’étant qu’un décor en 2D. Seul le passé des uns et des autres donnent du relief. Je n’avais pas trouvé ce défaut à l'ouvrage ‘Les puissances de l’invisible’ qui m’a semblé plus fort et là pour le coup, lui, sévèrement documenté.
En conclusion, c’est intéressant, bien foutu, original mais ce n’est pas un chef d’œuvre. Faut pas croire tout ce qu’on dit, na.
Non ? C’est normal, c’est le Power’s Effect dans toute sa splendeur.
Pour redescendre un peu, je vais faire à mon niveau, en essayant de limiter le spoil (pas facile). Franck a une grand-mère sympathique qui a la curieuse idée de mourir à 800 km de l’endroit ou elle était réellement. Cet évènement surprenant oblige Franck et sa fille à chercher une explication plus ou moins rationnelle et à mener une enquête… Ils trouveront sur leur chemin le Mossad ainsi qu’une secte Millénariste. En effet cette brave dame possédait la machine ultime qui mixe le temps et l’espace plus rapidement qu’un robot dans la purée. L’héritage Einsteinien. Ils trouveront également des ‘démons’, un personnage troublant, l’ombre de Chaplin et des tonnes d’ennuis, car qui joue avec le temps récolte la tempête (Shakespeare).
Résultat ? Mitigé, mitigé. Tim Powers, nous montre une fois de plus qu’il est capable, à partir de personnages existants de monter une histoire délirante et cohérente, sans basculer dans le verbiage mystico-hard-science. Et de retomber sur ses pieds.
Par contre, je reste beaucoup plus dubitatif quant on me parle d’érudition sauf si citer Shakespeare à tour de bras correspond à cette définition. C’est vrai que connaitre un auteur si méconnu… En plus ils sont une foultitude à le citer ce gars là. Un traumatisme pré-pubère pendant la scolarité peut-être ? Il connait Charlie Chaplin, aussi. Bluffant, non ?
Plus sérieusement, j’ai ressenti l’ensemble du livre comme un huis-clos déconnecté du réel alors que c’est exactement l’inverse qui est recherché. C’est trop lisse, trop bien manufacturé, trop bien découpé, le reste du monde n’étant qu’un décor en 2D. Seul le passé des uns et des autres donnent du relief. Je n’avais pas trouvé ce défaut à l'ouvrage ‘Les puissances de l’invisible’ qui m’a semblé plus fort et là pour le coup, lui, sévèrement documenté.
En conclusion, c’est intéressant, bien foutu, original mais ce n’est pas un chef d’œuvre. Faut pas croire tout ce qu’on dit, na.