A Deux Pas du Néant / Tim Powers
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- Sergent
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A Deux Pas du Néant / Tim Powers
Einstein a découvert un secret terrifiant, une arme ( ?) absolue. Charlie Chaplin est dans le coup. La grand-mère de Franck aussi. Et bien sur Franck lui-même, sa fille et un petit peu de famille accessoire. Sans compter le Mossad et une secte millénariste. J’oubliais également Franck, enfin l’autre Franck, le même, enfin pas tout à fait… Vous m’avez bien suivi ?
Non ? C’est normal, c’est le Power’s Effect dans toute sa splendeur.
Pour redescendre un peu, je vais faire à mon niveau, en essayant de limiter le spoil (pas facile). Franck a une grand-mère sympathique qui a la curieuse idée de mourir à 800 km de l’endroit ou elle était réellement. Cet évènement surprenant oblige Franck et sa fille à chercher une explication plus ou moins rationnelle et à mener une enquête… Ils trouveront sur leur chemin le Mossad ainsi qu’une secte Millénariste. En effet cette brave dame possédait la machine ultime qui mixe le temps et l’espace plus rapidement qu’un robot dans la purée. L’héritage Einsteinien. Ils trouveront également des ‘démons’, un personnage troublant, l’ombre de Chaplin et des tonnes d’ennuis, car qui joue avec le temps récolte la tempête (Shakespeare).
Résultat ? Mitigé, mitigé. Tim Powers, nous montre une fois de plus qu’il est capable, à partir de personnages existants de monter une histoire délirante et cohérente, sans basculer dans le verbiage mystico-hard-science. Et de retomber sur ses pieds.
Par contre, je reste beaucoup plus dubitatif quant on me parle d’érudition sauf si citer Shakespeare à tour de bras correspond à cette définition. C’est vrai que connaitre un auteur si méconnu… En plus ils sont une foultitude à le citer ce gars là. Un traumatisme pré-pubère pendant la scolarité peut-être ? Il connait Charlie Chaplin, aussi. Bluffant, non ?
Plus sérieusement, j’ai ressenti l’ensemble du livre comme un huis-clos déconnecté du réel alors que c’est exactement l’inverse qui est recherché. C’est trop lisse, trop bien manufacturé, trop bien découpé, le reste du monde n’étant qu’un décor en 2D. Seul le passé des uns et des autres donnent du relief. Je n’avais pas trouvé ce défaut à l'ouvrage ‘Les puissances de l’invisible’ qui m’a semblé plus fort et là pour le coup, lui, sévèrement documenté.
En conclusion, c’est intéressant, bien foutu, original mais ce n’est pas un chef d’œuvre. Faut pas croire tout ce qu’on dit, na.
Non ? C’est normal, c’est le Power’s Effect dans toute sa splendeur.
Pour redescendre un peu, je vais faire à mon niveau, en essayant de limiter le spoil (pas facile). Franck a une grand-mère sympathique qui a la curieuse idée de mourir à 800 km de l’endroit ou elle était réellement. Cet évènement surprenant oblige Franck et sa fille à chercher une explication plus ou moins rationnelle et à mener une enquête… Ils trouveront sur leur chemin le Mossad ainsi qu’une secte Millénariste. En effet cette brave dame possédait la machine ultime qui mixe le temps et l’espace plus rapidement qu’un robot dans la purée. L’héritage Einsteinien. Ils trouveront également des ‘démons’, un personnage troublant, l’ombre de Chaplin et des tonnes d’ennuis, car qui joue avec le temps récolte la tempête (Shakespeare).
Résultat ? Mitigé, mitigé. Tim Powers, nous montre une fois de plus qu’il est capable, à partir de personnages existants de monter une histoire délirante et cohérente, sans basculer dans le verbiage mystico-hard-science. Et de retomber sur ses pieds.
Par contre, je reste beaucoup plus dubitatif quant on me parle d’érudition sauf si citer Shakespeare à tour de bras correspond à cette définition. C’est vrai que connaitre un auteur si méconnu… En plus ils sont une foultitude à le citer ce gars là. Un traumatisme pré-pubère pendant la scolarité peut-être ? Il connait Charlie Chaplin, aussi. Bluffant, non ?
Plus sérieusement, j’ai ressenti l’ensemble du livre comme un huis-clos déconnecté du réel alors que c’est exactement l’inverse qui est recherché. C’est trop lisse, trop bien manufacturé, trop bien découpé, le reste du monde n’étant qu’un décor en 2D. Seul le passé des uns et des autres donnent du relief. Je n’avais pas trouvé ce défaut à l'ouvrage ‘Les puissances de l’invisible’ qui m’a semblé plus fort et là pour le coup, lui, sévèrement documenté.
En conclusion, c’est intéressant, bien foutu, original mais ce n’est pas un chef d’œuvre. Faut pas croire tout ce qu’on dit, na.
Modifié en dernier par thewitcher le 04 mars 2008, 22:46, modifié 1 fois.
Belle critique!
Mais je passe pour la lecture
(je connais à peine plus que de nom Shakespeare et pas du tout tim Powers)
at-il écrit quelque chose de plus abordable?
Parce que, à part Franck, Einstein ne m'est pas très familier...
Mais je passe pour la lecture
(je connais à peine plus que de nom Shakespeare et pas du tout tim Powers)
at-il écrit quelque chose de plus abordable?
Parce que, à part Franck, Einstein ne m'est pas très familier...
lectures en cours : Par delà la lue bleue de simon Green
vision : le Prisonnier
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Les Voies d'Anubis est un excellent roman se déroulant entre autre à l'ère victorienne, de même que Sur des mers plus ignorées qui se déroule à l'époque de barbe Noire du côté de la Jamaîque.
J'ai moins aimé Le poids de son regard, et vraiment pas Le Palais du Déviant.
Une des constantes chez Powers c'est d'intégrer des persos ayant réellement existé à ses romans: Lord Byron par exemple.
Bref, on peut penser que chez Tim Powers ya de l'excellent et du vraiment pas bon...
J'ai moins aimé Le poids de son regard, et vraiment pas Le Palais du Déviant.
Une des constantes chez Powers c'est d'intégrer des persos ayant réellement existé à ses romans: Lord Byron par exemple.
Bref, on peut penser que chez Tim Powers ya de l'excellent et du vraiment pas bon...
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je ne pense pas que Powers puisse être mauvais, simplement la complexité de ces mises en scène font que certains de ses romans semblent trop artificiels, comme un exercice de style. 'A deux pas du néant' répond un peu à cette définition (comme 'le palais du déviant') ce qui n'est pas le cas de 'Sur des mers plus ignorées' ou des 'puissances de l'invisible'.
Je ne me souviens plus des 'Voies d'Anubis', je visualise juste la couverture. Pas bon signe, ça...
Je ne me souviens plus des 'Voies d'Anubis', je visualise juste la couverture. Pas bon signe, ça...
Les voies d'Anubis - J'ai lu - 480 pages
La recette est un peu la même que celle décrite par thewitcher, ce sont les ingrédients qui changent. Tim Powers mélange des époques et des concepts qui n'ont a priori rien à voir les uns avec les autres, pour en faire un roman dynamique et très agréable.
Brendan Doyle, un professeur de littérature, se voit proposer une très grosse somme d'argent pour servir de guide à un groupe de touristes allant assister à une conférence de Samuel Taylor Coleridge (poète ayant rééllement existé) ayant eu lieu à Londres en....1810! Son employeur un très riche vieillard a en effet trouvé le moyen de voyager dans le temps grâce à des brèches temporelles.
Mais le problème est que Doyle va se faire enlever par de mystérieux bohémiens, l'empèchant de rejoindre son époque. Dès lors son but sera de trouver un moyen de retourner d'où il est venu.
Culte de dieux égyptiens, magiciens aux terribles pouvoirs, angleterre "steampunk", bas-fonds londoniens, et même un étrange loup-garou vont croiser sa route semée d'embûches.
Comme Toon, j'ai beaucoup aimé. C'est rythmé, original, on ne s'ennuit pas une seconde. Le seul regret: une traduction me semble t-il asthmatique.
La recette est un peu la même que celle décrite par thewitcher, ce sont les ingrédients qui changent. Tim Powers mélange des époques et des concepts qui n'ont a priori rien à voir les uns avec les autres, pour en faire un roman dynamique et très agréable.
Brendan Doyle, un professeur de littérature, se voit proposer une très grosse somme d'argent pour servir de guide à un groupe de touristes allant assister à une conférence de Samuel Taylor Coleridge (poète ayant rééllement existé) ayant eu lieu à Londres en....1810! Son employeur un très riche vieillard a en effet trouvé le moyen de voyager dans le temps grâce à des brèches temporelles.
Mais le problème est que Doyle va se faire enlever par de mystérieux bohémiens, l'empèchant de rejoindre son époque. Dès lors son but sera de trouver un moyen de retourner d'où il est venu.
Culte de dieux égyptiens, magiciens aux terribles pouvoirs, angleterre "steampunk", bas-fonds londoniens, et même un étrange loup-garou vont croiser sa route semée d'embûches.
Comme Toon, j'ai beaucoup aimé. C'est rythmé, original, on ne s'ennuit pas une seconde. Le seul regret: une traduction me semble t-il asthmatique.
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lsi j'étais méchant en disant que "seuls les VRAIS fans le savent" ? Non je vais pas le diretam-tam a écrit :Eh ben, en tant que fan de la vierge de fer
d'façon peu importe ,le tout c'est de sautiller aux premières notes de The Trooper et de tendre l'auriculaire et l'index en chantant "Six..six six..."
*bombe le torse et souffle sur ses doigts
Oui là je savais, en même temps j'ai pas de mérite, avec des paroles pareil c'est trop facile:
He's born on Caladan... he takes the Gom Jabbar...
Pour la petite histoire Maiden a même demandé à Franck HERBERT l'autorisation de nommer la chanson "Dune" mais ce dernier a refusé sous prétexte qu"il n'aimait pas le heavy metal. Comme quoi, il n'a pas que des qualités le père Franck.
Oui là je savais, en même temps j'ai pas de mérite, avec des paroles pareil c'est trop facile:
He's born on Caladan... he takes the Gom Jabbar...
Pour la petite histoire Maiden a même demandé à Franck HERBERT l'autorisation de nommer la chanson "Dune" mais ce dernier a refusé sous prétexte qu"il n'aimait pas le heavy metal. Comme quoi, il n'a pas que des qualités le père Franck.